Vue d'exposition Prix Marcel Duchamp MAM Ville de Paris - 2025

Corvidés, Phoenix et Le Tissu

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & Bénétière

Vue d'exposition PMD MAM Ville de Paris, 2025 - Sappho Patera du 18-08-2025 - 2025

Huile, pouzzolane, pigments et soie naturelle sur toile

360 x 500 cm

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & Bénétière c

Inséparable solitaire du 27-07-2025 - 2025

Bronze tirage unique (fonderie Chapon)

57 x 9 x 9 cm

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & Bénétière

Inséparable solitaire du 28-07-2025 - 2025

Bronze tirage unique (fonderie Chapon)

54 x 10 x 8 cm

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & Bénétière

Vue d'exposition Prix Marcel Duchamp MAM Ville de Paris - 2025

70 visages avec la poussière du MAM VP

70 x (41 x 31 cm )

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & Bénétière

Le Visage du 17-03-2025 - 2025

Poussières du MAM Ville de Paris sur papier Arches

41 x 31 cm

© Grégory Copitet - Courtesy Gallery Ceysson & bénétière

Prix Marcel DUCHAMP 2025 – Interfaces mouvantes

From 26/09/2025 to 22/02/2026

Musée d'Art Moderne de Paris

11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris

group show

Curated by Jean-Pierre Criqui (Centre Pompidou), Julia Garimorth (MAM)​

ADIAF

Lionel Sabatté
Interfaces mouvantes
Moving Interfaces

Depuis plus de vingt ans, Lionel Sabatté (né en 1975 à Toulouse, France) s’intéresse à l’impact du temps sur les mondes minéral, organique et animal, explorant les flux d’énergie entre l’extérieur et l’intérieur d’un corps. Par le biais de réactions chimiques, en particulier l’oxydation, sur des matériaux inhabituels, il rend perceptible et sublime ce qui est habituellement voué à l’invisibilité.
Poursuivant son bestiaire de figures hybrides, l’artiste utilise de la pouzzolane, une poudre de roche volcanique poreuse, pour façonner des créatures préhistoriques et aveugles qui, tel le Phénix, renaissent de leurs cendres. Ses peintures monumentales, mêlant du tissu de soie et différentes dilutions de liquides, évoquent des paysages d’une autre planète. Elles tissent une dialectique entre l’éphémère et l’intemporel, le vivant et l’inerte. Les oiseaux sculptés en bronze, intitulés Inséparables solitaires, se libèrent de leur ancrage terrestre pour prendre un envol collectif.
L’œuvre Le Tissu, réalisée à partir de peaux mortes collectées auprès de podologues, rassemble en une seule entité d’innombrables fragments de corps différents. La peau étant la membrane sensible qui nous relie au monde, l’œuvre s’inscrit à la lisière entre le soi et l’autre. De même, les visages créés à partir de poussières (cheveux, fibres de vêtements, etc.) ramassées par l’artiste dans les couloirs du Musée d’Art Moderne, contiennent des milliers de fragments d’ADN que le hasard a réunis pour former un corps uni.

Texte de Julia Garimorth et Jean-Pierre Criqui

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